J’ai commencé la musique par des études au Conservatoire de musique, avec l’apprentissage de l’orchestre, de la musique de chambre et des pratiques théoriques comme l’histoire de la musique, l’analyse, et la composition. Mais très tôt les résonances de la musique dite contemporaine, cette musique d’aujourd’hui, ont encadré cette période de ma vie.
Dans ces années d’études, nous étions quelques uns à avoir été attirés dans la mouvance de la musique de l’Ircam, de l’Ensemble Inter-contemporain dirigé par Pierre Boulez et des percussions de Strasbourg. C’était le contact avec des expériences musicales audacieuses dès le milieu des années 70.
En tant qu’étudiants nous étions aux premières loges, non seulement pour écouter mais aussi pour participer aux diverses créations des jeunes compositeurs de l’époque.
Même si mes premières expériences ont été l’opéra et la musique symphonique dite classique, il y a eu à un moment donné l’opportunité d’expérimenter des écritures nouvelles notamment avec les débuts de l’Ensemble Orchestral Contemporain, dirigé par Daniel Kawka, en 1992.